En février 1888, Arles accueille le célèbre peintre Vincent Van Gogh. Beaucoup de ses tableaux aujourd’hui mondialement connus représentent Arles. Pourquoi a-t-il choisi cette ville ? Pour le climat, l’ambiance et les beaux paysages. Son plan de base était de s’entraîner et de commencer à s'imprégner du sud de la France en commençant par Arles. Il voulait ensuite s’installer à Marseille. Mais il a vite compris que ce n’était pas la peine : Arles a tout ce qu’il lui faut. Pour approfondir son histoire, rendez-vous à la fondation Van Gogh !
Visitez la cathédrale et son cloître de Saint Trophime. C’est un beau mélange de styles. Roman et gothique. Et d’ailleurs ce n’est pas n’importe quelle architecture romane. On est dans la Provence, découvrez donc l’art roman provençal. Ce qui caractérise le roman provençal c’est l’influence de l’antiquité sur l’architecture. En effet, en Provence, il subsiste des vestiges de l’époque romaine. On retrouve donc leurs traces dans des créations architecturales créées bien longtemps après.
Découvrez ces fameux vestiges de l’antiquité en commençant par le théâtre antique d’Arles. Cet édifice date du Ier siècle avant J-C. Depuis plus de 2 000 ans, des générations foulent le sol du théâtre. 40 ans avant J-C, un plan d’urbanisation est mis en place. Il fallait aménager les espaces de la ville et le théâtre faisait partie des monuments à construire impérativement. C’est sur la colline de l’Hauture qu’il est construit. Il comptabilise 102 mètres de diamètre. Lors de fouilles archéologiques, des pièces sont retrouvées. Ces pièces là vous les découvrirez au musée départemental Arles antique.
Juste à côté, à 5 minutes à pied, se trouvent les arènes d'Arles. On appelle aussi ce lieu amphithéâtre. C’est le monument phare de l’époque antique d’Arles. Fait surprenant : l’amphithéâtre était, à un moment du Moyen- ge, une petite ville. Des gens habitaient les arènes. Et quand on dit “ville” on parle d’un véritable petit village avec église, rues, places… Au XIX ème siècle, le monument est rénové. Plus d’habitants, les 212 maisons implantées sont détruites. En 1830, se déroule une course de taureaux. L’amphithéâtre se fait alors la réputation de “Plaza de toro”.
